Antonio Vivaldi

Concerto en si mineur pour quatre violons, opus 3, n° 10

Tout le monde aime Tchaïkovski !

Le célèbre compositeur de Casse-Noisette ou du Lac des Cygnes ! Et pourtant... ce n’était pas le cas de son vivant ! Étant homosexuel sous la Russie impérialiste du XIXe siècle, une époque où les homosexuels étaient emprisonnés ou exécutés, sa santé morale et physique était perpétuellement menacée. Nombreux furent ceux qui discréditèrent sa musique et ces critiques le démoralisaient grandement.

Mais Tchaïkovski pouvait compter sur une admiratrice ardente, presque amoureuse, Nadezhda von Meck. Richissime femme d’affaires russe, Madame von Meck est devenue une mécène influente dans le domaine des arts, et en particulier de la musique. Elle a financièrement soutenu Tchaïkovski 13 ans durant, afin qu’il puisse se consacrer pleinement à la composition. Les deux personnages entretinrent entre 1877 et 1890 une correspondance épistolaire monumentale, de plus de 1 200 lettres ! L’unique et troublante contre-partie était qu’ils ne devaient jamais se rencontrer...

Dans cette première partie du concert, laissez-vous entraîner par l’éloquent Jean Marchand dans l’incroyable histoire d’amour épistolaire entre Tchaïkovski et sa mécène Nadezhda von Meck, interprété par Monique Miller. Sur scène, la passion déborde dans les mots et la musique. Par la mise en scène de la relation amoureuse entre le célèbre Claude Debussy et la fille de Madame von Meck, Sonia, magnifiquement menée par Frédéric Millaire Zouvi et Stéphanie Germain, nous entrons tout entier dans le décor aristocratique de la Russie impérialiste. La performance des musiciens et des acteurs est un voyage fantastique dans la musique et la vie personnelle de Tchaïkovski. Et le Concerto en si mineur pour quatre violons, magistralement interprété par l’ensemble à cordes du Festival, sublime ce merveilleux moment de poésie.

Jean Marchand, Piotr Ilitch Tchaïkovski Monique Miller, Nadezhda von Meck Frédéric Millaire Zouvi, Claude Debussy Stéphanie Germain, Sonia